Elisabeth Badinter et le véritable fondement du droit à l'avortement















Dans cette vidéo absolument effarante d'un débat sur Sade, où Elisabeth Badinter fait vaillamment face à des tenants d'un discours hallucinant voulant rendre honorables le mal et de la jouissance du mal, elle lance un argument clé sur la notion de liberté, or cet argument est aussi un des plus important qui puisse être, du point de vue athée, contre le droit d'avorter.

Face à une bande de pervers qui défend l'idée que Sade serait féministe en montrant des femmes "libres" d'assouvir leurs désirs abominables, elle répond :

" Qu'est ce que cette liberté qui se paye de la mort des autres ? " 

En réalité il est très réducteur de fonder le droit à l'avortement sur l'idée de liberté de disposer de son corps : une femme enceinte sans y avoir consenti - d'avance ou après l'avoir su - n'est pas dans une situation de liberté, elle est devant un dilemme, deux formes ou risques de douleurs ...

ce que je crois sur l'avortement en bref :
http://elisseievna-blog.blogspot.fr/2012/08/ce-que-je-crois.html

Je suis pour le droit des femmes à décider de leur contraception et en cas de malheur de leur avortement, ainsi que d’un accouchement sous X.
Non seulement il importe essentiellement à l’humanité de respecter l’intégrité physique des êtres humains, donc le droit des femmes de disposer de leur corps, mais il importe de comprendre, que l’être humain n’est humain que s’il nait dans le corps d’une femme, s’il y vit durant des mois en harmonie et en communication avec elle, et aussi de préférence avec le père près de la mère, c’est pourquoi il est absurde et même monstrueux d’opposer fœtus et femme, le fœtus ne peut se développer bien que si la mère le désire et le souhaite, pas si elle est forcée.
L’avortement doit ainsi être permis aux premiers stades du développement de l’enfant, même si les médecins qui y ont opposés ne doivent en aucun cas être obligés de le pratiquer.
Mais le droit fondamental des femmes est de ne jamais avoir à recourir à l’avortement faute de protection contre la violence, faute d’information, faute de contraception, faute de présence du père et de la famille et de la société (faute de crèches …) quand elles sont enceintes et souhaitent garder leur enfant.
De même qu'il est évidemment souhaitable que plus aucune n'ait à recourir à l'accouchement sous X, mais tant que certaines ne se sentiront pas capables d'un lien avec l'enfant, il faut qu'elles puissent accoucher sous X.


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