Les petits garçons sont en danger ...



Autrefois parait-il, on mettait des enfants dans des cages pour les empêcher de grandir et en faire des nains, montrés en spectacle ...
Ainsi pourrait on résumer la politique actuelle d'éducation des petits garçons au nom de l''égalité".

La peur instinctive des femmes devant la force des hommes, sert de prétexte à une folie.
Si les petits garçons ne devenaient pas grands et forts, ils ne se seraient plus dangereux. Enseignons leur à se conduire comme des faibles. Faisons leur prendre la force en horreur.
Privons les d'une éducation qui les encouragerait à devenir aussi grands et forts et endurants qu'ils le peuvent ...

L'esprit de l'enseignement aux "rôles de genre" dès la petite école est bien celui-ci.
Il s'agit d'une mutilation, d'une maltraitance. Il ne peut que produire des adultes malheureux et plein d'une rancoeur plus ou moins maitrisée envers les femmes au nom desquelles cette mutilation dramatique aura été faite.

Faire d'un garçon un homme, c'est l'encourager à développer au maximum toutes ses capacités, à grandir, à devenir fort, à apprendre à maitriser sa force, et ce dès le plus jeune âge. Et puis, lui apprendre la politesse, et puis, plus grand, lui apprendre le courage ... lui apprendre que la violence envers les faibles est une lâcheté, une bassessse ...

J'ai beaucoup ri quand un avocat se targuant de me donner des leçons de féminisme .... s'est mis à me crier plusieurs fois dessus. Ce pauvre nul, en féminisme comme en d'autres domaines, oubliait juste une règle élémentaire : un homme convenable ne crie pas sur une femme.

Informer les enseignants, les conseillers d'orientation sur les résultats des études de genre féministes, sur l'enseignement est tout à fait utile. Les enseignants subissent en effet des influences, ont des réflexes dont ils n'ont pas forcément conscience et il est nécessaire de les former sur cette question. Une ou des études ont observé que des maîtres avaient tendance à donner ou laisser plus la parole aux garçons qu'aux filles dans les classes : la parole "interessante" est masculine ... Rendre les enseignants conscient de ce genre d'attitude peut être utile.

Mais l'éducation aux "rôles de genre" à l'école aux enfants est une absurdité.

C'est à la maison que l'enfant peut avoir la chance d'apprendre à la fois qu'un homme n'abuse pas de sa force, même si il peut s'en servir pour imposer aux enfants de bien se conduire, et que chacun des adultes se préoccupe se préoccupe d'abord des souhaits, des gouts de l'autre, l'aide en tout selon les aléas de la vie matérielle, sans lui objecter que ce serait ou pas dans son "rôle de femme" ou d'homme de faire ou ne pas faire ceci ou cela ...
A l'école tout ce que les maitres devraient apprendre aux enfants relève de la politesse, de la gentilesse les uns envers les autres  :  ne pas se bousculer, ne pas dire de gros mots, ne pas profiter de sa force sur les plus petits ou sur les filles, aider les autres, faire toutes les activités qui plaisent. L'enfant apprend ces règles sans avoir besoin de comprendre leur fondement, et les intériorise, il peut voir les autres en faire autant, sans se voir empêchés sous prétexte que ce serait une activité de garçon ou de fille

C'est en observant les adultes, à la maison et à l'école, que l'enfant apprendra comment chacun respecte la liberté individuelle de l'autre, sans lui dire " choisi telle activité ou ne fait pas telle activité parce que tu es un homme ou parce que tu es une femme" ...., c'est en observant les adultes que l'enfant remarquera que certains hommes ont des gouts correspondent aux gouts les plus répandus des hommes et que certains n'y correspondent pas et idem pour les femmes , c'est en observant l'attitude des adultes principalement que le petit garçon devrait apprendre les règles de conduite d'un homme courtois, convenable et aimant ...

Mais si l'enfant voit qu'on le pousse à faire ce vers quoi ses gouts personnels ne l'inclinent pas, qu'on lui impose donc une norme de comportement, comment comprendrait il que l'on n'impose pas, aux femmes tel comportement et aux hommes tel autre au nom d'une autre norme ? Prétendre défendre la liberté individuelle de sortir de normes préétabli en commençant par en imposer une autre : absurde !

Si ce n'était qu'une absurdité, ce ne serait encore pas trop grave.

Mais le fait d'inculquer à des enfants des idées contraires à celle des parents, est à juste titre dénoncé comme dérive totalitaire. L'école ne devrait en aucun cas faire cela. L'école doit donner les outils de la pensée, non pas inculquer une pensée. L'école ne doit pas perturber les enfants en instillant un trouble émotif, un conflit de normes entre le maître et les parents.

Pour les enfants, le plus important est d'être dans un état de sécurité affective. Un enfant serein peut apprendre, emmaganiser des connaissances. Sur lesquelles il exercera son esprit critique plus tard. Ce que l'école doit lui apprendre ce sont les techniques d'apprentissage et d'examen, de réflexion, de recherche, non pas un résultat, non pas une idéologie. Peu importe ce que les parents enseignent comme idées à leur enfants, l'essentiel est que l'enfant apprenne au sein de sa famille a avoir de bonnes relations affective et se sente en sécurité affective. Sans quoi, s'il est perturbé, il ne peut rien apprendre ou beaucoup moins ... Plus tard, grâce à ces méthodes, quand il aura appris à apprendre, il pourra se forger sa propre pensée, remettre en cause l'enseignement des parents le cas échéant.

Un garçon à qui on apprend à l'école, même non explicitement mais réellement, qu'il doit détester ses caractéristiques masculines, qu'il ferait mieux d'aimer être comme une fille : que deviendra-t-il ? Comment pourrait-il apprendre sereinement ?

L''école devient de plus en plus dangereuse ...








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