Je ne taperai pas sur Xavier Dor



Quand DES militant/es « féministes » et « juifs »  AppliqueNT une morale de nazis

J’affronte en ce moment, dans un contexte dont il inutile de traiter ici des « militantes » féministes, alliées avec des copains censés être juifs, et je constate avec un dégout immense, qu’ils se livrent contre moi à un chantage immonde, avec un amusement non dissimulé.

Leur chantage consiste à exiger de moi de commettre des injustices graves sous peine d’en subir moi-même :  soit tu tapes sur Untel, soit tu en subiras toi-même les conséquences jusqu’à la mise en danger de mort, soit tu laisses mettre en danger la vie d’Untel sans rien dire, soit tu seras toi-même mise en danger de mort …

Leur attitude ici (je ne parle pas de leur attitude en général), dans ce chantage et ses modalités relèvent de la morale nazie, de la pourriture abjecte, la « Weltanschauung », la vision du monde selon laquelle l’humain n’est que bassesse animale, et qu’il est normal de s’amuser à utiliser sa force pour pousser l’autre à l’avilissement.
Un juif doit défendre la justice, ce qui est juste, le judaïsme a comme idéal la recherche de la « justice » et les juifs d’être «  des justes » et s’honorent de reconnaitre les justes parmi les « nations ». Je suis juive et je ne m’abaisserai pas à commettre une injustice pour me protéger d’une injustice allant jusqu’à la mise en danger de ma vie.

Un  de leurs chantages est le suivant : soit tu tapes sur Xavier Dor, soit on te fait passer pour anti-féministe et on justifie de porter atteinte à ta vie privée en te mettant en danger de mort …

En 2012, Xavier Dor s’était rendu au Planning Familial et avait donné des chaussons de bébé à une jeune femme qu’il a croisée là : j’ai écrit sur cette affaire  (  http://ripostelaique.com/avortement-les-petits-chaussons-qui-tuent.html   « Avortement : les petits chaussons qui tuent » 23 juillet 2012,  et j’ai envoyé ma lettre à l’association du Dr Dor, qui l’a publiée sur son site avec une réponse : http://www.sos-tout-petits.org/Archives2012.htm .

Ces militants m’accusent ni plus ni moins que de m’être « opposée à la condamnation de Xavier Dor ». Chacun peut lire mon article et constatera que c’est un mensonge grossier : je ne m’y suis jamais opposée. Dans mon article, j’ai au contraire donné des raisons pouvant soutenir les plaintes de la jeune femme et des militantes du Planning familial, en montrant les conséquences graves, tragiques, (j’ai cité un cas de suicide ...)  que pouvaient avoir des gestes du genre de celui du Dr Dor. Les actions des victimes de son geste, la jeune femme à qui il s’est adressée et les militantes du Planning où il s’est rendu, leur appartiennent, et en aucun cas on ne doit minimiser ce qu’elles ont ressenti et qu’elles sont seules à savoir et à pouvoir exprimer aux juges. De plus, « Je me souviens » des « commandos » de « la Trève de Dieu » dont les militants entraient dans les salles d’opérations d’IVG et je ne veux pas que des militants songent à reprendre ces opérations.
Ces militants veulent me voir dire que j’aurais demandé sa condamnation : or je ne l’ai pas fait non plus, et en aucun cas je ne le ferai,  car je ne trouverais pas juste ( je n’ai pas dit pas « légal ») de ma part à moi, qui ne suis pas la, les victimes, de la demander. Pas juste parce qu’il suffit de lire les écrits de Xavier Dor pour voir que son but n’est de faire du mal à personne, mais  de « sauver », « sauver » à la fois « l’enfant à naître » et la mère d’une décision dont selon lui elle souffrira ; pas juste parce qu’il suffit de regarder ses vidéos pour voir qu’il est un vieil homme émacié, mains tremblotantes et quasi-aveugle, nullement impressionnant physiquement.

Il est des cas, des situations, où aucune solution soit de condamnation soit de non condamnation, ne parait « juste » (non pas au sens juridique, mais au sens profond de ce terme) : défendre la justice, en tant que militant, consiste alors à le dire, à l’expliquer. Dans ces cas, il faut s’en remettre à la sagesse des juges, qui devront prendre une décision puisqu’ils ne peuvent commettre de déni de justice : les juges, eux, pourront juger d’après des éléments que les « militants » n’ont pas, les juges auront eu entre les mains tous les éléments du dossier et entendront directement chaque personne concernée.

Je ne doute pas que ces militantes « féministes » et leurs copains se rengorgeront de me lire ici, « éclatés » à l’idée de pouvoir triturer le présent texte pour me faire passer pour l’opposé de ce que je suis. Je les laisse à leurs calculs merdiques, à leurs manipulations fangeuses.
Je dis ce qui me parait juste, je dis pourquoi cela me parait juste et je continuerai à le dire. Face aux pressions pour me faire dire le contraire, pour me faire commettre une injustice afin de me protéger, ma réponse est simple : je dénonce ces ignominies, qu’elles se retournent contre ceux qui s’en rendent coupables, ou mieux ...  qu’ils y renoncent.
Alors c’est simple : on me dit « Tape sur Xavier Dor ou tu seras harcelée et mise en danger de mort », je réponds : « Je ne taperai pas sur Xavier Dor ».

Elisseievna   --  Octobre 2013


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